NewsEn direct de nos correspondants au MAROC

2022- 21.02 : En vue de renforcer la compétitivité du secteur automobile au Maroc, la banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé un prêt de 12 millions d’Euros à Morocco Mobility and Automotive Centre (ATC) spécialisé dans les essais automobiles. L’accord de prêt à été signé lors du forum des affaires UE- Afrique à Bruxelles. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la BERD pour « l’égalité des chances 2021-2025 ». Ces fonds serviront à acquérir les équipements nécessaires à la mise en place du premier centre d’essais automobiles de ce genre en Afrique. La mise en fonctionnement de ce centre se fera courant 2022. Il contribuera à l’extension des chaines d’approvisionnement, en introduisant de nouveaux types de services dans le processus de production ou des canaux de distribution non disponibles actuellement sur le marché. Avec 25% des exportations, plus de 260 fournisseurs et soutenant 148 000 emplois, l’industrie automobile est un moteur des exportations et de l’emploi au Maroc. Le Maroc dispose, aujourd’hui, de 4 pôles industriels intégrés, Casablanca, Kénitra, Rabat et Tanger. ATC va créer un programme de formation pour les jeunes avec compétences techniques pour les essais automobiles à Oued Zem. Le centre d’essai se certifie ISO 9001 pour son système de gestion de la qualité des essais, l’analyse, la construction d’équipements et le prototypage de groupes motopropulseurs de véhicules. La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement a investi près de 3,2 milliards d’Euros à travers plus de 80 projets. Le Maroc est un membre fondateur de la BERD.

2022- 14.01 : Le taux d'investissement au Maroc est aujourd'hui l'un des plus élevés au niveau mondial. Il représente 30 % du produit intérieur brut (PIB), en comparaison, la moyenne mondiale est de 20 %. Selon le ministre délégué chargé de l'investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, ce dernier explique que ce taux important a contribué à la réalisation d'un saut qualitatif en matière d'infrastructures, en particulier les réseaux autoroutiers, le train à grande vitesse (TGV) et le port de Tanger-Med. Ces transformations ont effectivement contribué à attirer davantage d'investissements directs étrangers (IDE) et à créer une structure industrielle nationale notamment dans les domaines de l'aéronautique et de l'industrie automobile. Les secteur privé ne contribuent manifestement qu'à hauteur d'un tiers du total de ces investissements. La nécessité de mettre en place une nouvelle stratégie visant à inverser la répartition actuelle entre investissement public et investissement privé sera mise en place d'ici 2035, soit en moyenne les deux tiers de l'investissement total conformément au nouveau modèle de développement (NMD). Le Royaume du Maroc met tout en œuvre afin de préserver la dynamique positive de l'investissement étranger et d'orienter les investissements vers la réalisation des priorités stratégiques qui sont la création d'emplois, l'augmentation de la valeur ajoutée, la réalisation de la justice spatiale dans la répartition des investissements et la réalisation de la souveraineté nationale. Mohcine Jazouli rappelle que le Maroc a réalisé au cours des vingt dernières années plusieurs exploits en matière d'amélioration du climat des affaires sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, lesquels ont contribué à faire du Maroc une destination d'investissement mondialement reconnue. Le ministre a mis également en avant la nécessité de relever plusieurs défis, notamment en ce qui concerne l'immobilier, les procédures administratives, les coûts de l'énergie, le capital humain, le financement, les infrastructures, la logistique, les transports, les marchés publics...

2021- 08.10 : Selon le chef de la mission économique polonaise au Maroc, les provinces du Sud attirent de nombreuses entreprises polonaises qui souhaitent investir. Son bilan suite à sa dernière visite de la mission économique au Maroc, notamment à Laayoune et Dakhla, en compagnie de plusieurs sociétés polonaises du secteur de l'énergie, l'aéronautique, transport médical, lutte anti-incendie, est très positif. Il a précisé, en effet, lors d'une interview auprès du média polonais "INN Poland", que les progrès socio-économiques réalisés dans les provinces du Sud du Maroc étaient impressionnants. Ce pôle économique géant qui est en train d'émerger dans ces provinces aura des retombées bénéfiques pour des millions de personnes vivant sur le continent africain. Le plus grand port de transbordement d'Afrique est en cours de réalisation à Dakhla et une infrastructure puissante dédiée aux futures usines de production est en construction. D'après lui, cette région deviendra dans les prochaines années un Hub économique tel qu'à Dubaï, Hong-Kong et Singapour. De part sa position stratégique : proximité de l'Europe et partenariat privilégié avec l'UE, le Royaume du Maroc et ses provinces du Sud attirent de plus en plus les investisseurs. Notre mission au Sahara a eu le soutien de l'agence polonaise d'investissement et de commerce qui a son bureau à Casablanca et son directeur nous a recommandé de créer une entreprise dans la région. Dans le même objectif, il est favorable à l'implantation d'entreprises polonaise dans la région avec l'intention de s'ouvrir sur l'Afrique, qualifiant de positives ses rencontres avec les partenaires marocains (B2B) et les hautes autorités du pays. Dans ce but, le chef de mission économique polonaise a annoncé l'ouverture de la société FlyAgro, spécialisée dans la fabrication d'hélicoptères ultra légers. Cette société aura pour but d'embaucher des ingénieurs marocains en vue de réaliser des projets de recherches et de développement dans l'industrie aéronautique. Pour conclure, il précise être impatient d'échanger de nouveau lors de visites gouvernementales entre les deux pays.

2021- 05.10 : Dans quelques semaines, le Royaume du Maroc se verra doté de sa première centrale photovoltaïque flottante à Sidi Slimane. Une grande première également pour le continent africain. Il s'agit de la société marocaine Energy Handle qui a en charge la construction de l'infrastructure en partenariat avec l'entreprise espagnole ISIGNERE. Pour sa première phase, la centrale aura une capacité installée de 360 kw et l'infrastructure comptabilisera 800 panneaux photovoltaïques, qui selon Energy Handle produiront environ 644 MWh. Cette nouvelle technologie permettra de réaliser d'importantes économies d'énergie. De part, son développement durable et sa compétitivité, le photovoltaïque flottant est une grande opportunité pour l'agriculture nationale. Le plus de cette centrale : Elle permettra de libérer la surface du sol et ses panneaux solaires installées au ras de l'eau refroidiront en été. Ce qui engendrera une amélioration d'au moins 15 % pendant cette période. Rappelons que la société Energy Handle a déjà réalisé plusieurs projets d'énergie solaire au Maroc, dont notamment l'équipement en énergie solaire de 490 écoles rurales.

2021- 04.10 : Au 2eme trimestre 2021 le Maroc constate une croissance de l'économie nationale de +15,2 % (au lieu d'une baisse de 14,2 % au 2eme trimestre 2020) a indiqué le Haut-Commissariat au Plan (HCP). « Tenant compte de la hausse de 14,5% des impôts sur les produits nets des subventions, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume a enregistré un rebond de 15,2 % durant le deuxième trimestre 2021 au lieu d’une récession de 14,2% en 2020 », souligne le HCP qui vient de publier une note d’information sur la situation économique nationale à date du 2e trimestre 2021.

Dans le détail :

- Valeur ajoutée en volume du secteur primaire (après correction des variations saisonnières) : Augmentation de 21,8 % (au lieu de 6,1 % au 2eme trimestre 2020). Cette évolution est due à la hausse de l'activité de l'agriculture de 18,6 % (au lieu d'une baisse en 2020 de 7,6 %) et celle de la pêche de 57,9 % (au lieu de 10,5 % en 2020).

- Valeur ajoutée du secteur secondaire : Augmentation de 19,5 % (après un recul de 15,6 % au 2eme trimestre 2020). Résultat de la baisse de la valeur ajoutée de l'industrie d'extractions de 1,1 % (au lieu d'une hausse de 7,8 %), conjugué à une hausse des activités des industries de transformation de +22,8 % (au lieu d'une baisse de 20,8 % en 2020), du bâtiment et travaux publics de +21,9 % (au lieu d'une baisse de 12,4 % en 2020), de l'électricité et eau de +15,5 % (au lieu d'une baisse de 11,5 %).

- Valeur ajoutée du secteur tertiaire : Augmentation de 11,6 % (après une baisse de 14,6 % au 2eme trimestre 2020). Augmentation des activités des hôtels et restaurants de 82,1 % (au lieu d'une forte baisse de 90,6 % en 2020), augmentation des transports de 42,5 % (au lieu d'une forte baisse de 60,4 % en 2020), augmentation du commerce de 30,2 % (au lieu d'une baisse de 25,5 % en 2020), augmentation des services rendus aux ménages et aux entreprises de 16,8 % (au lieu d'une baisse de 8,5 % en 2020), Augmentation des services financiers et assurances de 0,2 % (au lieu d'une baisse de 0,1 %).

- Ralentissement des activités des services rendus par l’Administration publique générale et la Sécurité sociale de 2,9 % (au lieu de 4 %), des services de la santé et de l'action sociale de 1,9 % (au lieu de 2,7 % en 2020 même période).

Autre constat : Le PIB a connu une augmentation de 16,8 %, ce qui engendre une hausse du niveau général des prix de 1,6 % (au lieu d'une baisse de 0,4 % en 2020).

2021- 03.08 : Sous l’impulsion de son PDG, Sanchez Borja, Décathlon continue d’étendre son réseau au Maroc, « cette ouverture est une fois de plus le couronnement de plusieurs mois de travail et je suis fier de ce que nous avons accompli. Nous avons imaginé un Décathlon Store moderne aux standards internationaux qui n’a rien à envier aux magasins européens, c’est d’ailleurs le plus grand magasin au Maroc et en Afrique » précise-t-il. C’est sur plus de 3000 m2 et plus de 60 disciplines sportives qu’ouvre le plus grand magasin de Casablanca et d’Afrique. Le magasin de Ain Diab est situé au cœur sportif de Casablanca, « la côte », qui a toujours été un spot de forte affluence pour les sportifs. Décathlon consolide sa relation de proximité avec ses clients en rendant accessible ses produits dans des lieux de forte affluence. Ce magasin comprend également un Décath’Club ainsi qu’un espace Pause Diet’. Il accueillera aussi un Shop-in-shop, une innovation qui permet d’acheter des produits de grandes marques sportives en plus des 4200 références propres, un Click and Collect, un DecaExpress pour la livraison à domicile, un DecaPro pour la cible professionnelle ainsi qu’un site e-commerce. Une équipe rodée formée de plus de 70 sportifs passionnés accompagne chaque jour les clients pour les conseiller et les orienter dans leur choix afin de satisfaire au mieux leurs besoins en matériel sportif. Au Maroc se sont près de 1000 collaborateurs qui travaillent de manière passionnée dans les 16 magasins, 96 pratiques sportives et plus de 4200 références existantes. Des chiffres qui témoignent de la volonté de Décathlon d’affirmer sa présence sur le territoire Marocain.

2021- 16.07 : Le Maroc a inauguré à Bengerir (province de Rehamna) une nouvelle ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques dont la fabrication est 100 % marocaine. Baptisée "iSmart" cette borne de recharge à usage professionnel et domestique est issue d'un projet de recherche développé par la plateforme Green Energy Park, provenant de l'Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) et l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), associés à l'entreprise marocaine EDEEP. Cette ligne de production permettra de générer la première année, une vingtaine d'emplois dans la province et plus d'une centaine d'emplois indirects à travers l'écosystème créés avec différents industriels nationaux dans les secteurs de l'électronique, de la mécaniques et de la distribution. La capacité de la ligne de production est de 300 bornes par mois. Elle permettra d'assurer les pré-commandes et ambitionne à terme d'acheter une production annuelle de 5000 bornes dès la fin 2022. Elle répondra à tous les besoins et quel que soit le lieu d'installation. Les bornes de recharges pour véhicules électriques iSmart sont conçues de façon à être adaptables et évolutives. Cette borne est la première d'une gamme de 5 chargeurs de différentes gammes (sur pied, murale, intégrée au candélabre, borne rapide de 50 kw...). Elle permet également de relever plusieurs données environnementales, telles que le taux de CO2 dans l'atmosphère, ainsi que le diagnostic et les données de recharge des véhicules électriques. Ce projet soutient la décarbonatation du secteur de la mobilité et l'intégration industrielle. La ligne permettra de garantir une multitude de services aux utilisateurs de véhicules électriques et sera adaptée aux besoins du marché national et africain. Composée de différents postes industriels et équipée de technologie de pointe, elle permettra la production de la borne "iSmart" et servira également de prototypage, à la pré-industrialisation et à l'industrialisation de nouveaux produits technologiques. Son prix de vente débutera à 9.500 DH.

2021- 24.06 : Classé au quatrième rang mondial, selon l'indice de performance du changement climatique, après la Suède, le Royaume-Uni et le Danemark, le Maroc est fidèle à sa stratégie visant à atteindre un mix énergétique où les énergies renouvelables (ENR) contribueront à hauteur de 52 % d'ici 2030 et se lance dans l'utilisation de l'hydrogène comme source d'énergie propre. Un accord a été signé, dans ce sens, entre le gouvernement marocain et l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) dans le but de renforcer la coopération pour développer les ENR et accélérer la transition énergétique. Le Maroc aspire à devenir un acteur important dans ce domaine en tant que producteur et exportateur de cette énergie. Francesco La Camera, directeur général de l’Irena, a déclaré à l’occasion de la signature de cet accord que «Le Royaume du Maroc a fait preuve d’un grand leadership en faisant progresser le déploiement des ENR pour répondre à la demande énergétique croissante tout en créant de nouvelles opportunités industrielles à travers le pays ». Et d’ajouter « Il est naturel que ce leadership s’étende à la poursuite de l’hydrogène vert, qui peut jouer un rôle essentiel dans les ambitions mondiales de décarbonations ». Aziz Rabbah, ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, est revenu sur les engagements du Maroc : « Nous continuerons à promouvoir et à encourager l’adoption des ENR dans le contexte du changement climatique et leur développement au niveau régional et international ». A fin 2020, le Maroc disposait déjà d'une capacité installée d'énergie renouvelable (3.5 GW). La contribution à venir de l'hydrogène vert devrait supplanter la production d'électricité à base de charbon.

2021- 24.06 : Dans le cadre du renforcement de la capacité litière de la ville de Fès, neuf établissements d'hébergement touristiques ont été réalisés en 2020 pour un coût global de 118,9 millions de DH (MDH). Soit une augmentation de la capacité d'accueil touristique de 184 lits. Selon la direction régionale du tourisme, une quarantaine d'établissement touristique sont en cours de réalisation ou d'étude dans la préfecture de Fès, qui monopolise plus de 30 pc du nombre de projets touristiques de la région (hôtels classiques, résidences touristiques, maisons d'hôte). En comptant sur la diversité de son potentiel patrimonial, la ville de Fès, qui est un vrai moteur pour sa région, dispose de 116 établissements d'hébergement touristiques, dont 39 hôtels classés. Soit en terme de capacité d'hébergement plus de 8300 lits. A noter également, qu'il y a sur cette belle ville, 35 restaurants classés, 54 agences de voyages, 122 sociétés de transport touristique et 483 guides. La région de Fès-Meknès possède, quant-à elle a plus de 380 établissements d'hébergement touristiques classés. La capacité d'accueil, répartie sur les neuf préfectures et provinces, est de 19000 lits.

2021- 02.06 : D'après un rapport de Bank Al-Maghrib (BAM), l'Agence nationale de la conservation, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), l'étude du marché immobilier en 2021 confirme que le secteur de l'immobilier a été fortement touché par la crise sanitaire. A Rabat, l'étude mentionne que le secteur immobilier est en quasi-stagnation. Baisse des prix de 0,4 % pour le résidentiel et de 20,6 % pour les biens à usage professionnel. Hausse, toutefois, du prix des terrains de 6,2 %. La capitale connait une baisse des transactions de 17 % au terme (analyse sur les trois premiers mois de l'année 2021). A Casablanca, même type de constat, baisse de 0,8 % pour les biens résidentiels et de 2 % pour les terrains. Contrairement à Rabat, hausse de 9 % pour les biens à usage professionnels. Sur l'ensemble, les ventes ont chuté de 28,8 % après la haute importante de 32,1 % enregistrée au quatrième trimestre 2020. Comparatif par rapport à 2020 : diminution des bien résidentiels de 26,1 %, des terrains de 9 % et des biens à usage professionnel de 9,6 %. A Marrakech, les prix se sont accrus de 3,5 % suite à la hausse de 5,6 % du prix des terrains. En revanche pour le résidentiel et les biens à usage professionnel ces derniers ont diminué respectivement de 0,3 % et de 5,9 %. Sur l'ensemble, les transactions se sont contractées de 10,3 %, traduisant des replis de 6,8 % pour les biens résidentiels et de 21 % pour les terrains. Une amélioration de 5 % est toutefois constatée pour les ventes des biens à usage professionnel.

2021- 21.05 : Le gouvernement a stipulé dans un communiqué, qu'il décidait d'interdire sur le plan national, à dater du 21 mai, tous déplacements nocturnes entre 23 H00 et 04H30. Des mesures supplémentaires à celles déjà en vigueur (concernant les fêtes, rassemblements, manifestations, cinéma, obsèques...) ont été prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, elles concerneront la fermeture dès 23 H00 des commerces, restaurants, cafés et fait suite aux recommandations du Comité scientifique et technique. Elles tiennent compte des conclusions du suivi quotidien et continu de la situation épidémiologique dans le Royaume, notamment la baisse des cas de contamination au Covid-19, consécutive aux mesures préventives prises par les autorités publiques, et dans le cadre des actions susceptibles de garantir la poursuite de la relance de l'économie nationale. Dans l'objectif de garantir l'aboutissement de ces mesures, l'ensemble des citoyens sont appelés à continuer à avoir un engagement responsable et à adhérer fortement aux efforts consentis, à continuer à respecter les mesures préventives en vue de préserver les acquis et de contribuer à un retour progressif à la vie normale.

2021- 02.03 : Intervenant lors de la 5ième session de l’assemblée des Nations Unies sur l’Environnement, Aziz Rabbah, Ministre de l’énergie, des mines et de l’environnement, a confirmé que la centrale de Noor Ouarzazate permettait d’alimenter en électricité 2 millions de Marocains. Cette centrale, une des plus grandes au monde avec 580 MW, permet d’éviter l’émission de près d’un million de tonnes par an de gaz à effet de serre. Un nouveau projet encore plus ambitieux. Noor Midelt, vient d’être lancé pour une capacité de près de 1.600 MW, mettant en exergue l’engagement du Royaume en matière d’environnement et de développement durable, rappelant l'engagement sur des accords environnementaux avec la ferme intention de les décliner dans ses politiques et programmes de développement socio-économiques. En juin 2017, sous l’impulsion du Roi Mohamed VI, cet engagement politique s’est concrétisé par l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), visant à assurer la transition du Maroc vers une économie verte et inclusive à l’horizon 2030. A travers 28 Plans d’Action et de Développement Durable (PADD) et d’un pacte d’exemplarité de l’administration, cette stratégie est opérationnelle. Des conventions de partenariat ont été signées avec les régions du royaume, ayant pour objectif de décliner les orientations stratégiques de la SNDD dans des plans de développement régionaux. Ils ont permis au Maroc de réaliser des avancées remarquables en matière d’intégration de la durabilité dans les secteurs clés de développement. Eu égard au rôle que joue le secteur énergétique dans le contexte post-covid, le Maroc a adopté une politique énergétique nationale visant à valoriser les ressources renouvelables. Grâce à une forte impulsion royale, cette stratégie a défini des objectifs ambitieux visant à augmenter la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique et de l’installer à 52% en 2030. Actuellement, environ 4.000 MW d’énergie renouvelable est déjà opérationnelle (750 MW solaire, 1.430 MW éolien et 1.770 MW hydroélectrique), soit 37% de la capacité totale installée.

2021- 4.02 : Selon la dernière étude réalisée par la plateforme de vente et d'achat Avito, le secteur de l'immobilier repasse au vert. La demande actuelle aurait même atteint un taux record. D'après Avito, la location représente 70 % des biens immobiliers proposés sur leur plateforme contre 30 % pour les biens mis en vente. Le prix moyen est en hausse et passe de 672 250 dirhams en 2020 à 796 000 dirhams pour les biens d'une superficie de 84 m2 en moyenne situés à Casablanca.

Les biens qui ont, notamment, la cote sont les appartements pour la vente comprenant deux chambres ayant une superficie entre 45 et 69 m2 et dans une fourchette de prix entre 500 000 dirhams et 999 999 dirhams. L'offre et la demande d'appartements représentent aujourd'hui 52 % de l'ensemble des annonces publiées par Avito. Les maisons et villas, quant-à-elles suivent, avec une offre située à 13 % et une demande à 19 %.

Avito dévoile également les perspectives du marché à court terme en se basant sur une enquête en ligne réalisée auprès de plus de 530 internautes répartis sur le territoire. Selon Avito, 46 % des Marocains souhaitent, malgré la crise sanitaire, changer de logement dans une période n'excédant pas 6 mois. Nombreux aimeraient acquérir un bien dans les 3 mois à venir, en raison entre autre d'un manque d'espace et 23 % des personnes interrogées ont dû reporter de 6 mois, au moins, leur projet immobilier à cause de la crise sanitaire. Le budget qui est consacré en moyenne est de moins de 300 000 dirhams pour 38 % des interrogés et entre 300 000 et 699 999 dirham pour 33 %.

2020 : Le Mall du Carrousel, nouvel emblème du shopping à Rabat, est un centre commercial et de loisirs nouvelle génération avec ses 29 000 m2 de surface commerciale incluant 100 magasins, 2 400 m2 de cinéma multiplex, 1 200 m2 d’espaces de divertissement pour enfants et 4 300m2 de restauration. Outre le Mall, le Carrousel comprend également des résidences de luxe en front de mer, une promenade maritime et un hôtel boutique. La phase 1 comprend un investissement de 520 MDH. La construction de l’ouvrage a été confiée par le promoteur IMKAN, à BYMARO leader du bâtiment et du génie civil. Livraison prévue en 2022 et ouverture en 2023, il va générer la création de plus de 600 emplois. Partie intégrante du projet d’aménagement de la corniche de Rabat, ce projet bénéficie d’un emplacement exceptionnel au cœur d’une zone côtière de 11kms, à seulement 15 minutes du centre-ville et de l’autoroute. Destination incontournable pour se faire plaisir, découvrir les nouvelles tendances, le Mall du Carrousel sera doté d’équipements et d’installations modernes. Conçu par l’architecte espagnol Ernesto Klingenberg, l’ensemble adopte une vision contemporaine adaptée à la culture locale, valorisant les espaces verts, le soleil, et la lumière ; IMKAN s’engage à réaliser ses programmes immobiliers avec des entreprises de construction reconnues en mesure de répondre à ses exigences de qualité et de respect des délais.

2020 : Lundi 14 décembre le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy et le vice-président Exécutif du groupe Adient, Michel Berthelin, ont signé un protocole d’accord renforçant les activités de l’équipementier américain au Maroc. Un important programme d’investissement comportant l’implantation d’une nouvelle usine de fabrication pour les clients PSA, VW et Toyota au sein de la zone industrielle de Kénitra pour un montant de 15.5M€ et qui génèrera 1600 emplois. L’accord prévoit le lancement d’un écosystème fournisseurs visant à assurer le développement de la chaine de valeur automobile au Maroc. Ceci confirme la volonté du groupe de localiser de nouvelles activités notamment les appuis-tête et les accoudoirs. Adient créera un centre technique et d’ingénierie de coiffe au Maroc pour le développement et le design produit, permettant de générer 50 postes d’ingénieurs. Cet investissement atteste de la confiance que témoignent les investisseurs de renommée au Maroc qui se positionne désormais en tant que plateforme de production et d’exportation d’équipements et de véhicules automobiles. Ces projets s’inscrivent dans une stratégie à long terme du Groupe Adient au Maroc et confortent la compétitivité de l’offre et la qualité de son capital humain. Cet accord va favoriser l’ambitieuse expansion de production du Groupe Adient dans les coiffes de sièges et dans le développement du savoir-faire technique associé, au Maroc. Pour rappel, le Groupe Adient avait acté sa première présence au Maroc en 2018 avec l’inauguration de sa première usine à Atlantic Free Zone (AFZ), d’une superficie de 8500m2 et d’un investissement de 150 millions de dirhams avec 245 emplois, fournissant des OEM tels que Renault, PSA, Opel, BMW et Nissan.

Economie 2020 : Le dirham s’est apprécié de 0,12% face à l’euro et 0,13% face au dollar pendant la période du 24 au 30 septembre 2020, selon Bank Al-Magrib (BAM) Durant cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes. Les avoirs officiels de réserve (AOR) se sont élevés à 295,8 milliards de dirhams en progression de 23% en glissement annuel. BAM indique avoir injecté un total de 102,3 milliards de DH, dont 38 milliards sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offre, 30,6 milliards de DH sous forme d’opérations de pension livrée. Un montant de 28,7 milliards de DH a été accordé dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME et 4,9 milliards de DH servi sous forme de swap de change. Le volume quotidien moyen des échanges sur le marché interbancaire s’élève à 6,1 milliards de DH. Le taux interbancaire s’établit à 1,5 % en moyenne au cours de la période. La banque centrale a injecté 38,9 milliards de DH sous forme d’avances à 7 jours lors de l’appel d’offres du 30 septembre (date de valeur le 1er octobre). Quant au MASI, il s’est déprécié de 1,1%, portant sa contre performance depuis le début de l’année à 17,9%.

Infos news : Le promoteur Koweïtien, Alargan International Real Estate via sa filiale Marocaine Socrates Development Company vient de boucler le financement de la première étape de ses investissements dans le royaume. Il vient de lever 314 millions de dirhams et commence à entamer la phase de construction de son grand projet au quartier Maarif de Casablanca, immobilier résidentiel et commercial.

 

Malgré la crise du Covid 19 le secteur immobilier retrouve du rythme. Le secteur a connu durant le mois d’Aout une hausse de 81% pour ce qui concerne l’offre de logement. Même si cette augmentation n’est pas la pleine capacité de 2019, il y a néanmoins une hausse de 10% par rapport à l’offre de logement de l’an dernier. Il ne faut pas oublier la hausse trimestrielle de 43% avec une évolution de probable de 12% de l’avis du co-fondateur de Mubawab, Kevin Gormand, tout en précisant que le prix moyen du mètre carré se situe autour de 9700 Dirhams soit un repli de 2,3%. Ce prix moyen impacte directement l’évolution relative du prix des appartements. Durant le dernier trimestre, une évolution de +2% est à signaler sur le prix des appartements anciens, alors que celui des appartements neufs et villas est de -2%. Cette baisse est constatée dans 4 villes, Fès, Rabat, Bouskoura et Casablanca. Par contre une hausse est constatée à Agadir et Salé. Seuls les prix stagnent à Nouaceur.

 

Le mois d’Août 2020 a connu une augmentation trimestrielle de 81% de l’offre de logement, mais cette augmentation commence à ralentir du fait de la saisonnalité annuelle. « Nous sommes tout de même à 10% au-dessus du niveau de l’offre de logements par rapport à la même période en 2019, ce qui témoigne d’une reprise assez saine du marché. La demande a connu une hausse trimestrielle de 43%, hausse qui se maintient toujours dans le positif avec une évolution mensuelle de +12% » détaille Kevin Gormand, directeur général et cofondateur de Mubawab. Un repli de 2,3% sur le prix moyen du mètre carré au troisième trimestre le situe autour de 9.700 dirhams. On souligne également que l’évolution des prix par catégorie de biens fait ressortir une évolution différenciée des prix des appartements. Le quotidien « Aujourd’hui le Maroc» précise que les prix des appartements anciens maintiennent leur hausse depuis la sortie du confinement, notamment dans les grandes agglomérations. Il y a une hausse de 2% sur cette période. Quant aux villas, leur prix a régressé de 5% dans l’ancien et de 12% pour le neuf, au troisième trimestre » Les prix des logements neufs n’ont pas fait preuve de vigueur ce mois d’Aout et ils ont même reculé de 5% au cours des 3 derniers mois. La baisse s’est davantage ressentie sur le marché des villas neuves -12% ainsi que les appartements anciens -2% et ce pour les 3 derniers mois. Par contre les niveaux des prix des appartements neufs par rapport à 2019 sont en hausse de 8% et la demande se maintient pour ce type de biens, ce qui met une pression sur les prix du marché. Les prix des appartements anciens n’ont reculé en Aout que dans 5 villes. Concernant les villas ce segment à subi de grandes variations de prix surtout dans les villes de Fès, Rabat, Bouskoura et Casablanca avec des évolutions oscillant entre -9% et -10%. Les prix ont en revanche augmenté à Agadir +2% et Salé +3%, stagnant à Nouaceur.

 

Le magazine (conférence et Incentive Travel) qui parle de voyages et d'activités touristiques a choisi le Maroc comme première destination préférée des anglais. En effet, outre la facilité de s'y rendre, le magazine met en avant la diversité des paysages, un accueil humain formidable, des richesses ancestrales, un patrimoine artistique important,...

En effet à quelques heures de la Grande-Bretagne, les anglais peuvent faire dans la même journée un sport comme le golf, le surf, le trekking,... et finir le soir aux festivals de musiques et de culture.

Marrakech est la ville la plus appréciée des anglais mais les villes comme Agadir qui a développé sa capacité d'hébergement, Rabat ou Casablanca pour ses atouts touristiques ne sont pas en restes.